Poux, mieux les connaître, pour mieux les éviter...

Pou, mais qui es-tu vraiment ?

De son nom scientifique Pediculus Huminis capitis, le pou humain, fait partie de la grande famille des insectes. Comme tous les insectes, ils sont donc pourvus de 6 pattes, ce qui les différencient des acariens ou même des araignées, qui sont eux pourvus de 8 pattes. Ils appartiennent également à la grande famille des anoploures, qui compte plus de 200 espèces toutes parasites de mammifères auxquels elles prélèvent du sang.

En termes de spécificité, cette dernière est grande : un pou humain ne pourra contaminer un animal et inversement, donc pas d’affolement si votre enfant a décidé de faire de gros câlins à l’âne de vos voisins ou à la chèvre du parc animalier mercredi dernier. De la même façon, ne pas incriminer Médor ou Minette en cas de contamination de vos enfants par des poux… Par contre, soyez vigilants, car ces derniers peuvent par contre leur transmettre des puces, qui elles ne sont pas spécifiques et peuvent contaminer l’ensemble des mammifères sans distinction d’espèce : alors on n’oublie pas de les traiter régulièrement et on n’hésite pas à consulter en cas de démangeaisons sur l’ensemble du corps, plus souvent localisées aux jambes (car les puces sautent depuis le sol).

Concernant les poux humains, ces parasites n’aimant pas particulièrement la lumière, leur habitat favori sera bien évidemment la chevelure dans laquelle ils trouveront le gîte, grâce aux cheveux dont la densité va leur permettre de se camoufler au mieux et d’y fixer leurs lentes, mais également le couvert via le cuir chevelu qui est riche en vaisseaux sanguins qui sont autant de repas disponibles…

En termes de taille, ces derniers sont visibles à l’œil nu, puisque les adultes font 2 à 3 mm, mais de part leur coloration, on préférera une observation sur fond clair : idéalement peigner la chevelure suspecte au-dessus d’un tissu blanc ou tout simplement une nappe en papier blanche afin de voir aisément les éventuels coupables.

Quant aux lentes (œufs de poux), ces dernières faisant fréquemment moins d’un millimètre, leur visualisation ne sera pas forcément évidente en tout début d’infestation. En cas de doute, commencer votre inspection par le haut de la nuque, les tempes et le tour des oreilles qui sont des lieux souvent favorables à la ponte.

En termes de longévité, le pou a une durée d’environ 30 jours, mais dès qu’elle dépasse les 17 jours, chaque femelle pourra pondre jusqu’à 10 lentes par jour, soit environ 130 poux pour un seul pou initial, d’où l’importance de gérer au plus tôt toute infestation…

 

Comment les gérer ?

Si de part l’évolution des enfants en collectivité, il est quasiment impossible que vos enfants y échappent, il est important par contre d’être vigilant au quotidien, afin que cette « rencontre » soit la plus courte possible.

  1. Utilisez des spécialités répulsives adaptées PEDIAKID BALEPOU® SPRAY dès la rentrée, d’autant plus en cas de présence avérée dans l’école, un réflexe simple et doux pour préserver vos enfants de ces visiteurs inopportuns.
  2. Passez en revue tous les soirs les sites de localisation favoris des poux : haut de la nuque, tempes, tour des oreilles… en faisant en sorte que ce moment soit vécu comme un jeu par vos enfants : enquête policière…
  3. Rappelez à vos enfants de ne pas échanger leurs vêtements, mais également leur doudou avec leurs camarades, car au-delà de la perte, ils risquent de retrouver leur bonnet ou leur écharpe « garnis »…
  4. Favorisez des coiffures « cheveux attachés » afin de limiter les contacts entre chevelures.
  5. Avertissez dès que possible le personnel enseignant et/ou l’infirmière scolaire en cas de doute, afin de renforcer la vigilance des autres parents et éviter des recontaminations à la chaîne. Les poux ne sont absolument pas un signe de défaut d’hygiène, il est en revanche important d’en parler très vite, afin d’éviter leur prolifération.

En cas de contamination avérée, pas de stress, l’important est d’agir au plus vite, avant qu’ils ne prennent trop leur aise et que la population n’explose…

  • Si possible peignez votre enfant à l’extérieur afin d’éliminer déjà mécaniquement un maximum de poux.
  • Appliquez un shampooing traitant adapté dès que possible, à l’exemple de BALEPOU® Shampoing. Sa formule naturelle à base d’huile de noix de coco va agir en étouffant les poux et les lentes par action filmogène (qui enrobe les parasites). Un mode d’action mécanique qui présente le grand avantage de ne pas provoquer de résistance du pou.
  • Bien respecter le temps d’application afin de garantir l’efficacité du traitement.
  • Inspectez soigneusement toutes les têtes de la maison et traitez le cas échéant : les poux n’étant pas réservés aux enfants… a minima, l’ensemble de la famille pourra utiliser BALEPOU® SPRAY, afin d’éviter d’autres contamination.
  • Isolez et nettoyez l’ensemble des textiles en contact avec la personne infestée. Idéalement les passer en machine à 60°C au minimum.
  • Complétez l’application du shampoing par l’usage de BALEPOU® SPRAY, afin d’éviter de nouvelles recontaminations.

 

Chasse aux idées reçues

Non, les poux contrairement aux puces ne sautent pas. Leur morphologie ne leur permet absolument pas de le faire, la contamination sera donc fréquemment réalisée par contact direct. Attention, ils sont par contre parfaitement capables de résister quasiment 36 heures sans manger sur un support inerte (vêtement, crochet…) d’où une contamination indirecte fréquente et l’importance de traiter l’environnement.

Non, les poux ne sont pas le signe d’un manque d’hygiène. Pourvues de petits crochets à leur extrémité, les pattes des poux leur permettent de parfaitement résister à l’usage de savons et shampoings classiques.

Non, les poux ne se noient pas. Grâce à un système de verrouillage de leurs orifices respiratoires, les poux peuvent survivre plusieurs heures sous l’eau…

Oui, les poux peuvent contaminer tout le monde : adultes, enfants, femmes, hommes, blonds, bruns…Pour les poux toute chevelure est bonne à prendre, alors on reste toujours vigilant et en cas de démangeaisons, vite on passe tout le monde à l’inspection.

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