L’anxiété n’est pas réservée qu’aux adultes et les enfants peuvent également ressentir stress et nervosité. Ils y sont même parfois plus vulnérables, car ils n’identifient pas le phénomène et, comme ils sont dépendants de leurs parents, ils n’ont pas toujours le contrôle sur leur vie qui leur permettrait de l’éliminer. Les parents doivent apprendre à repérer les signes qui annoncent ce mal-être, afin de corriger ce qui peut l’être et de prendre des mesures adéquates pour que l’enfant retrouve sa sérénité.

Comment définit-on le stress ?

Le stress se traduit par une manifestation physique, face à une situation inédite et une préoccupation qui peuvent être perçues comme menaçantes. Il fait partie de notre vie et nous aide à progresser lorsqu’il se manifeste dans des proportions réduites. C’est grâce à lui que nous nous adaptons à notre environnement, en trouvant les solutions en fonction des conditions qui se présentent.

Nous sommes plus ou moins stressés par nature, mais aussi en fonction de l’environnement dans lequel nous grandissons. Ainsi, les enfants ressentent stress et nervosité de façon inégale. Certains s’adaptent plus facilement et trouvent les parades à toutes sortes de situations, tandis que pour d’autres, tout changement, même minime, constitue une source d’anxiété.

Si un peu de stress sert à l’apprentissage, trop de stress lui nuit. Un enfant anxieux peine à s’épanouir et les conséquences s’exercent à la fois sur sa santé physique et mentale.

Quelles sont les causes du stress chez l’enfant ?

Toute situation nouvelle peut engendrer stress et nervosité. En cas de déménagement par exemple, l’enfant doit changer d’école, découvrir de nouveaux professeurs, perdre ses amis, en retrouver de nouveaux, etc.

Certains enfants sont très sensibles à tout ce qui sort de leur routine. Un changement de professeur impromptu par exemple, la modification de son planning d’activité extra-scolaire en cours d’année, etc.

Les situations dans lesquelles l’enfant est impliqué, sans toutefois pouvoir intervenir sont très stressantes. C’est souvent le cas dans les séparations et divorces. L’enfant peut même développer un sentiment de culpabilité qui aggrave son anxiété.

Les confrontations sociales peuvent provoquer beaucoup d’anxiété. Les enfants sont plus ou moins sociables par nature et ne savent pas toujours comment réagir en public. L’émergence d’un camarade de classe dominateur, la mise en avant en classe lorsqu’il s’agit de parler en public, la peur de se ridiculiser dans une compétition sportive, etc., sont autant d’événements qui peuvent le bouleverser.

Comment reconnaître les signes de stress qui ne trompent pas

Les enfants peuvent dissimuler leur stress ou au contraire s’en ouvrir à leurs parents. C’est bien évidemment la seconde solution qui est la plus simple à gérer ! Là encore, il faut tenir compte de l’inné et de l’acquis. Une enfant est par nature plus ou moins expansif, mais tout dépend aussi de son éducation et des rapports qu’il entretient avec ses parents. Il faut également tenir compte du contexte. Lorsqu’il s’agit par exemple d’un stress dû à la séparation des parents, il aura plus de mal à en parler, car la situation ne s’y prête pas.

Dans tous les cas, il convient d’observer votre enfant pour noter si vous percevez des changements dans son humeur et son attitude.

Les symptômes récurrents de stress et nervosité chez l’enfant sont les suivants :

•   Changement d’humeur ;
•   Irritabilité exacerbée ;
•   Réactions excessives à des événements mineurs ;
•   Problèmes de concentration ;
•   Baisse des résultats scolaires ;
•   Refus de se rendre à l’école, avec d’éventuelles simulations de maladies comme prétexte ;
•   Troubles du sommeil : difficulté d’endormissement, cauchemars, réveils fréquents ;
•   Répercussions physiques : maux de tête, maux de ventre, nausées, tremblements, etc. ;
•   Anxiété quant à l’avenir ;
•   Manque d’appétit ;
•   Repli sur lui-même et isolement volontaire, etc.

Comment identifier les causes du stress ?

Pour apporter la réponse au stress de votre enfant et l’apaiser, vous devez commencer par en identifier la cause. L’observation est indispensable pour détecter d’où vient la perturbation. Vous devez déjà savoir si elle provient de la maison, de l’école, du club sportif ou de tout autre endroit que fréquente l’enfant. Vous devez ensuite comprendre si le problème vient d’une situation ou d’une personne (ou un groupe de personnes).

N’oubliez pas de vous interroger vous-même, sur votre attitude, l’environnement familial, son rythme de vie, etc.

L’idéal est de nouer le dialogue et de trouver un moyen de le questionner, sans qu’il n’ait l’impression de faire face à un interrogatoire, il risque sinon de se replier encore davantage.

Comment répondre au stress de votre enfant ?

Instaurer la confiance entre lui et vous

Chaque enfant nécessite des réponses différentes. Dans tous les cas, vous devez lui prouver que vous êtes à ses côtés, quoi qu’il arrive. Vous devez lui apporter soutien et réconfort et il doit le comprendre.

Si votre enfant culpabilise, que ce soit à tort ou à raison, s’il ne comprend pas que vous êtes avec lui sans condition, il n’arrivera pas à s’extraire du cercle vicieux qu’il a lui-même créé.

Apaiser le stress par l’équilibre, la détente et la vie saine

Un enfant doit mener une vie saine qui comprend une alimentation appropriée et de l’exercice physique. Les écrans représentent une pollution psychologique que beaucoup de parents ne mesurent pas. Sortez, allez vous promener, faites-lui pratiquer un sport, incitez-le à lire en même temps que vous (s’il est petit, lisez-lui des histoires), etc. Il faut que vous partagiez du temps et des activités. En même temps que cela l’apaisera, vous allez resserrer les liens entre vous.

Tâchez de respecter une routine, avec des horaires fixes. Cela vous permet de créer un environnement stable, avec des points de repères qui sont rassurants. Il doit dormir suffisamment la nuit.

Les plantes peuvent également être d’une aide précieuse pour aider à apaiser les plus anxieux. PEDIAKID Nervosité associe des principes actifs naturels efficaces (Passiflore, Houblon, Mélisse, fleurs d’Oranger) pour réduire l’agitation et les petits déséquilibres émotionnels des enfants tels que la mauvaise humeur et la nervosité qui peuvent être entretenus par le rythme effréné de la vie moderne.

Valorisez votre enfant

L’anxiété est intimement liée à la perte de confiance. Pour gérer stress et nervosité, il faut être bien dans sa peau. Si votre enfant pratique un sport, vous devez toujours l’encourager dans ses progrès, mais vous ne devez pas lui mettre la pression.

Ne forcez pas votre enfant à faire une activité qu’il n’aime pas. Beaucoup de parents imposent des activités sportives et/ou artistiques à leurs enfants, car ils en rêvaient petits, mais n’en ont jamais eu l’opportunité. C’est la meilleure façon de générer du stress et de déclencher une aversion pour cette activité. Vous devez trouver quelque chose qu’il aime et qui lui permet de se dépasser.

Ne le surprotégez pas, mais, au contraire, donnez-lui plus d’autonomie, c’est ainsi qu’il reprendra confiance en lui. S’il en a l’âge, il peut par exemple choisir comment s’habiller. S’il a le choix entre deux options à l’école ou ailleurs, vous pouvez l’accompagner dans sa réflexion, sans lui imposer votre choix. Vous l’aidez seulement à peser le pour et le contre et la décision finale lui revient.

Même quand tout va bien, vous devez être proche de votre enfant. Ce sera ainsi plus facile lorsqu’une situation impromptue se présentera. Essayez d’être toujours à son écoute et de le guider pour comprendre et maîtriser ses émotions. Et surtout ne vous moquez jamais de ses angoisses, car vous briseriez le lien de confiance. Si ses peurs sont irrationnelles, vous devez le lui prouver et elles deviendront plus faciles à vaincre !